Visiter la galerie photo Visiter la galerie photo  
 
ACTUALITÉS

Fête de l’abeille noire 2023

Agenda

Dernières nouvelles

Inscription à la Newsletter

Archives

Fête de l’abeille noire 2022

Fête de l’Abeille Noire et des Gastronomies 2018

  DERNIÈRES NOUVELLES

N° 54 FEVRIER 2024
 
 

A l'heure du ras le bol des « opérateurs du monde agricole », parlons un peu du prix et de la valeur de ce que nous mangeons.
Le professeur Jean François Narbonne disait déjà en 2002 que la publicité basée sur le moindre prix des aliments devrait être interdite, car elle favorise l'intoxication collective et la dévastation de la planète, en poussant l'agriculture à devenir une agro-destruction.

Hélas, dans notre société où l'enjeu majeur est l'acquisition de biens, pour beaucoup inaccessibles, le moindre prix des aliments est LA soupape de satisfaction indispensable.
C'est donc le temps des farines animales, des tonnes à eau remplies de sirop de sucre pour les abeilles et pour nous du burger ou du kebab, dont le prix est en réalité très cher vu le peu de valeur en nutriments et en saveurs.


 
Toute société puise sa légitimité dans le fait de nourrir sa population. Et c'est la manière de le faire qui permet ou pas d'accumuler rapidement des richesses. Paul Ariès oppose les sociétés égalitaires des peuples premiers à nos sociétés industrielles, basées sur l'artificialisation de la nourriture, l'agrobusiness et la grande distribution, soit l'accélération des profits.
Nourrir la population pour rien ou presque rien est fondamental pour la prospérité des secteurs d'affaires très juteux. Par exemple, pour que la spéculation immobilière prospère, il faut que la population mange pour rien ou presque rien, afin de payer des loyers démesurés. D'où l'intérêt d'une alimentation de masse, au prix dérisoire. Ce modèle est donc promue comme seul système viable dans les centres de formation et les grand messes syndicales. Sauf que ce système puise avec toujours plus de gourmandise dans la part nécessaire à la survie des producteurs, des animaux élevés, des sols et des ressources en eau. 

Est ce étonnant ? Dans cette logique de maltraitance du vivant, les abeilles, les apiculteurs et le miel ne sont pas à la noce. Elles et nous sommes là dans le même bateau que les vaches, les veaux, les cochons, les pommes de terre et les poireaux et bien d'autres organismes vivants.

 

Nous pensons que les malheurs des abeilles et des apiculteurs viennent essentiellement du manque de valeur accordée au vivant, au plaisir de vivre, ce grand oublié de l'histoire. Aussi, c'est la recherche du plaisir de vivre pour les abeilles et pour nous, êtres humains, les animaux et les végétaux, qui nous réunira pour une dixième fête de l'abeille noire, les 6 et 7 Juillet, à Pont de Montvert.

Vous êtes tous invités pour contribuer à construire, autour des abeilles noires et de la part sauvage, une écologie du plaisir. Histoire de changer d'air !

Retrouvez l'Arbre aux Abeille sur Twitter

Retrouvez l'Arbre aux Abeilles sur Facebook